À la Une de l’actualité, la grève des gardes pénitentiaires et ses effets

Article : À la Une de l’actualité, la grève des gardes pénitentiaires et ses effets
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22 juin 2023

À la Une de l’actualité, la grève des gardes pénitentiaires et ses effets

« Décidément, le procès du massacre du 28 n’en a pas fini avec les obstacles qui s’amoncellent sur sa route. Alors qu’on s’attendait à ce que les audiences reprennent ce mercredi 21 juin, du fait du dénouement de la crise avec les avocats de la défense, voilà que cette fois, ce sont les gardes pénitentiaires qui bloquent l’accès de la prison, empêchant la sortie des accusés. L’information a été confirmée par le nouveau régisseur de la Maison centrale de Conakry, Dr. Diallo. » Pointe Ledjely.com

Dans la journée du mercredi 21 juin 2023, les gardes pénitentiaires constitués aussi de stagiaires ont bloqué l’accès à la maison centrale pour, explique Ledjely « exiger l’application de leur statut particulier, adopté en 2026. Ce conformément au protocole d’accord signé le 13 mai dernier entre les représentants des gardes pénitentiaires et les autorités. »

Reconnaissant la crise, le régisseur à la prison centrale dit avoir pris des mesures pour ne pas peiner d’autres. En effet, il assure « assure néanmoins avoir donné des instructions pour que la cuisine n’en soit pas affectée… ordonné l’ouverture des cales qui n’ont pas de toilettes pour ne pas peiner les prisonniers qui seront dans le besoin. » La conséquence majeure de ce débrayage reste, nous explique Ledjely « l’impossibilité des accusés dans le procès du 28 septembre, de rejoindre le tribunal, alors que ledit procès est censé reprendre ce mercredi. »

Face à cette situation, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme affiche sa fermeté nous révèle Africaguinee.com « Charles Alphonse voit derrière ce mot d’ordre une manipulation orchestrée par un certain Mamadi 2 Camara, meneur du mouvement. »

« Il est regrettable de constater que pour des raisons personnelles, tous les efforts du département sont récompensés par des dérives disciplinaires qui ont fait échec à la poursuite du procès des évènements du 28 septembre 2009, par l’intoxication de l’opinion publique, privant ainsi les détenus de leurs droits à un procès », fustige le ministre de la Justice dans une note transmise à Africaguinee.com.

Charles Alphonse Wright attendu devant la justice ce jeudi« Le ministre de la Justice et le commissaire spécial de l’aéroport de Conakry sont attendus ce jeudi 22 juin devant deux tribunaux du pays. » S’exclame Guineenews.org

« Tous attraits en justice par les leaders du FNDC pour (dénonciations calomnieuses, injures publiques, violences et voies de faits et abus d’autorités), le premier est cité à comparaître devant le tribunal de première de Dixinn. Alors que le second devrait comparaître devant le tribunal de Mafanco », explique le quotidien électronique en ligne. « Il reste à savoir si Alphonse Charles Wright et Ibrahima Naby Traoré vont accepter de comparaître. » S’interroge Guineenews.org

Réponse fournie par le président actuel d’y Conseil National de la Transition, Dansa Kourouma invité sur TV5 Monde s’est montré plus que clair. Dans ses propos rapportés par Guinee360.com, le président du CNT dit ne pas douter de la liberté de la justice guinéenne pour que tous les citoyens soient devant l’institution.

Mais, avant, il précise que « le processus judiciaire, c’est-à-dire la loi pénale, sera respectée dans notre pays. Donc, nous avons un code de procédure pénal qui a été d’ailleurs récemment révisé par le Conseil national de la transition, qui constitue l’élément essentiel de la gestion de tous les contentieux judiciaires dans notre pays. Donc, ce qui concerne le ministre de la Justice concerne tous les citoyens guinéens. »

Pour finir, il vente la gestion de la transition à laquelle, il prend part, « la justice guinéenne n’a jamais été indépendante qu’elle l’est actuellement. Je veux dire que le niveau d’indépendance que la justice guinéenne a atteint aujourd’hui, nous comptons rendre ce niveau irréversible », s’exclame docteur Dansa Kourouma, président du CNT.

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