À la Une de l’actualité, plus que quelques semaines des examens nationaux, quid de la préparation des candidats et 60 depuis la création de l´OUA

C’est une question fondamentale qui a tout son poids à quelques semaines du début des examens nationaux en Guinée. Et pour jauger cette préparation, Guineenews.org et Guineematin.com ont fait le constat dans certaines écoles du pays. D’abord Guineenews.org qui titre « l’heure est aux derniers réglages dans la commune de Matam. » « Prévus du 06 au 21 juin 2023, les examens nationaux débuteront dans quelques jours sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matam, le directeur communal de l’Éducation (DCE) se montre confiant », s’exclame Guineenews.

« Selon Ibrahima 2 Barry, l’heure est aux derniers réglages pour le bon déroulement des examens qui ont comme mots d’ordre (Tolérance zéro pour l’excellence). Nous sommes vers la fin de l’année scolaire. (Nous avons heureusement travaillé cette année de façon très paisible. Il n’y a pas eu de perturbations au niveau de l’apprentissage… Actuellement, à Matam, l’état d’avancement des programmes se situe entre 95 et 99 %. Nous sommes fins prêts pour les différents examens. »

Guineematin.com également à fait le constat dans un collège de l’intérieur du pays « Les candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du baccalauréat unique au lycée collège de Fatako, à 50 km du lieu de la préfecture de Tougué, sont prêts à affronter les épreuves des examens de la session 2023. Ils sont au total 29 candidats, dont 10 filles pour le BEPC ; et 13 candidats, dont 2 filles, au baccalauréat unique (option Sciences sociales) à avoir bouclé les programmes avec l’appui des encadreurs et enseignants. » rapporte le journal des nouvelles de la Guinée profonde.

« Mamadou Baïlo Baldé, censeur du lycée collège de Fatako et professeur de Biologie, qui n’a ni primes de fonction ni primes de zone, assure que les candidats de son école sont prêts à affronter les épreuves. (Je pense bien que nous sommes dans la logique ; depuis le mois d’octobre, nous nous attelons aux activités, au travail. Cette année, nous avons eu des enseignants contractuels parce qu’auparavant, il y avait toujours manque d’enseignants. Ils nous ont beaucoup appuyé. Je pense que bien que les programmes ont évolué jusqu’à 99% dans toutes les matières, y compris le lycée, sauf peut-être en Philosophie qui est déjà planifiée. On peut se rattraper de ce côté-là.) Confie-t-il à Guineematin.com

À la Une également, 60 ans de l’OUA en ce 25 mai 2023

« À l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA), devenue l’Union Africaine (UA), l’ancien président de la République d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, est actuellement en visite à Conakry dans le cadre d’un séjour de travail. » Annonce Guinee360.com
« Depuis mercredi soir (24 mai 2023), Thabo Mbeki a entamé une série de rencontres et d’événements visant à promouvoir l’initiative de la fondation qui porte son nom et à discuter des ambitions de la renaissance africaine. »

Dans une conférence de presse organisée par l’ancien président, « a souligné les relations historiques qui unissent la Guinée et l’Afrique du Sud, rappelant que la Guinée a été l’un des pays qui a soutenu la lutte contre l’apartheid en ouvrant ses portes aux Sud-Africains. Ainsi, en célébrant la Journée de l’Afrique, la fondation travaille également avec une équipe dynamique pour organiser un concert en hommage à Miriam Makeba. Cette conférence, qui en est à sa troisième édition, se tiendra désormais chaque année dans un pays africain différent, selon Thabo Mbeki. L’objectif est de se concentrer sur les défis auxquels le continent est confronté et de mobiliser les compétences nécessaires pour discuter de ces problèmes et proposer des solutions. » rapporte Africaguinee.com

À lire de plus à l’occasion de cet anniversaire de la création de l’OUA, le portrait réalisé par Rfi.fr sur le Guinéen Boubacar Telly Diallo, premier secrétaire général de l’organisation et plus comme en 1957 où « son aura le fait facilement élire secrétaire général du Grand conseil de l’AOF, institution créée dix ans auparavant censée servir de représentation parlementaire des populations issues des colonies africaines de la France. C’est à l’époque la plus haute fonction assumée par un Africain dans l’administration coloniale. »