À la Une de l’actualité, 03 mai la journée internationale de la presse

Article : À la Une de l’actualité, 03 mai la journée internationale de la presse
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4 mai 2023

À la Une de l’actualité, 03 mai la journée internationale de la presse

« À l’occasion de la journée mondiale de la liberté d’expression célébrée ce 03 mai, Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé le classement mondial sur la liberté d’expression. Dans ce classement établi sur la base d’indicateurs d’ordre politique, économique, législatif, social et sécuritaire, la Guinée arrive au 85ème rang mondial, avec un score global de 59,51, alors qu’au compte de l’année 2022, le pays s’était classé 84ème, déplore Ledjely.com. On peut donc considérer que la Guinée a stagné, d’une année à l’autre. Mais il importe de noter qu’en Afrique, la Guinée arrive bien derrière la Gambie (46ème), la Côte d’Ivoire (54ème), le Burkina Faso (58ème), le Libéria (66ème), le Togo (70ème), la Sierra Léone (74ème), la Guinée Bissau (78ème) ou encore le Congo Brazzaville (81ème). »

Un métier difficile !

Et Guineematin.com a donné la parole aux journalistes de l’intérieur du pays, notamment Labé et Boké sur les difficultés du métier. D’abord à Labé : « C’est dans cette dynamique que la directrice régionale de l’information et de la communication de la Moyenne Guinée, interrogée par le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture, est revenue les difficultés qui assaillent la corporation dans cette partie de notre pays avant d’inviter les hommes de médias à se former pour bien jouer leur rôle. (Pour ce qui est du courant électrique par exemple, nos confrères de Mamou eux peuvent se servir de cette denrée pour faire fonctionner les stations de radio. A côté, nous savons aussi que le salaire des journalistes ne leur permet pas de vivre dignement, a regretté Kadiatou Téliwel Diallo. »

« Dans la préfecture de Boké, aucune activité n’a été organisée pour la circonstance, mais le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture a tendu son micro à quelques confrères pour recueillir leurs avis. (Nous qui sommes dans la région de Boké, nous pouvons décrire la situation avec des hauts et des bas. Je parle de hauts parce qu’actuellement, il y a des jeunes qui s’intéressent à ce métier et ils sont de plus en plus nombreux. Ils se battent pour bien faire leur travail. Mais nous constatons aussi qu’il y a des dérapages. Au niveau de l’Etat, ce sont les services de sécurité qui agressent les journalistes. Et cela ternit l’image de l’Etat, équilibre Amadou Camara, chef de station de la radio rurale de Boké. »

Des maux dénoncé et des larmes qui ne trouvent de personnes pour les retenir du moins du côté du gouvernement. Pour preuve, « le premier ministre du gouvernement de la transition en avait visiblement gros dans le cœur ! Il a saisi le créneau qui lui a été offert ce mercredi 3 mai 2023 lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, pour régler ses comptes. Dr Bernard Goumou s’est vertement attaqué aux journalistes, qui selon lui prennent des pots de vin, pour dénigrer le Chef de l’Etat, rapporte Africaguinee.com. (Les gouvernants que nous sommes apprécions les critiques de l’action publique. Cependant, pour qu’elle produise l’effet escompté, les critiques doivent être objectives et constructives. C’est cela, le professionnalisme dans le traitement de l’information ou dans l’analyse des faits d’actualité sous votre contrôle. Je parle bien du respect de la déontologie et l’éthique. Quand vous observez, un journaliste qui utilise sa plume, son micro, pour dénigrer pour dépeindre un chef de l’Etat, je pense que cela est inacceptable, a dit entre autres le PM, Bernard Goumou) »

Des réformes quand même !

Selon Aminata Kaba, les réformes opérées dans le domaine des médias en Guinée depuis l’avènement du CNRD, (ont renforcé la liberté d’expression et la démocratisation de l’accès à l’information, entrainant ainsi une demande de plus en plus accentuée de toutes les parties prenantes à la vie de la nation, en faveur d’une information équilibrée et crédible sur les questions de développement socio-économique et politique), rapporte Guinee360.com. La ministre soutient aussi que l’environnement numérique dans lequel évoluent les médias en Guinée (favorise la liberté d’expression). L’espace médiatique guinéen compte aujourd’hui plus de deux cents (200) titres de journaux et de sites, plus de cinquante (50) radios privées, six (6) télévisions privées qui s’ajoutent à trente-cinq (35) stations de radios rurales publiques ainsi que les stations de la radiodiffusion télévision nationale) », dit-elle sur Guinee360.com.

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