À la Une de l’actualité, fête du 1er mai ou la journée internationale des travailleurs

Article : À la Une de l’actualité, fête du 1er mai ou la journée internationale des travailleurs
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2 mai 2023

À la Une de l’actualité, fête du 1er mai ou la journée internationale des travailleurs

« La Guinée a célébré ce lundi 1er mai la fête internationale du travail au stade du septembre de Conakry sous le thème : (dialogue social pour une justice sociale durable), pointe Guineenews.org. La fête internationale du travail a été célébrée ce lundi 1er mai dans une ambiance festive au stade 28 septembre sous la présidence du Premier ministre, Dr Bernard Goumou. S’exprimant au nom des travailleurs de Guinée, le coordinateur du mouvement syndical et également secrétaire général de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), Amadou Diallo a rappelé que cette fête intervient dans un contexte socioéconomique caractérisé par de nombreux défis parmi lesquels, il a relevé le non-respect par le gouvernement et les employeurs les accords tripartites signés avec le mouvement syndical guinéen. À cet effet, le camarade Amadou Diallo a dénoncé la marginalisation des travailleurs et de leurs organisations dans la formulation des politiques publiques. Il a également regretté le chômage massif des jeunes diplômés qui manquent de débouchés sûrs et attractifs. » Rapporte Guineenews

« De son côté, le premier ministre-chef du gouvernement, Dr Bernard Goumou, présent à cette cérémonie, a précisé, pour une question de crédibilité, la bonne volonté du gouvernement de satisfaire le mouvement syndical, doit prendre en compte la richesse disponible qu’ils auront tous créé ensemble. Ensuite, le locataire du palais de la colombe a assuré que le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a ordonné de mettre tout en œuvre pour le respect des accords qui seront issus des prochaines consultations et négociations entre le mouvement syndical, le patronat et le gouvernement. » S’exclame Mosaiqueguinee.com

« Retour à l’ordre constitutionnel : le budget-chantage », l’édito de l’inamovible Sanso Barry sur Ledjely

« Le jeudi dernier, quand le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a laissé entendre qu’il communiquerait le lendemain sur le niveau d’exécution du chronogramme de la Transition, on s’est posé la même question : que dirait-il à cette rencontre ? Oui, que dirait le ministre Mory Condé, vu que rien n’a été fait ? Eh bien, en ce début de semaine, c’est une autre question qui se pose à propos de la sortie du ministre : n’aurait-il pas fallu ne pas la faire ? Parce que cette sortie-là apporte plus de problèmes qu’elle n’en résout, s’alarme Boubacar Sanso Barry. Toutefois, cette communication trahit une intention cachée de la junte : celle de ne pas vouloir s’en aller de sitôt. Cela étant illustré par le budget d’environ 6 000 milliards GNF que le gouvernement demande à la communauté internationale pour le retour à l’ordre constitutionnel. Près de 700 millions de dollars américains, quand même ! La mise en avant de ce budget a un double objectif : transmettre la frustration des autorités et faire chanter la communauté internationale, s’exclame l’éditorialiste sur Ledjely.com. Mais pour en revenir au budget présenté par Mory Condé, il importe de noter la fantaisie qui a entouré son élaboration. Deux exemples pour l’illustrer. Le dernier recensement en Côte d’Ivoire a coûté 23,9 milliards Fcfa, soit aujourd’hui quelques 344 milliards GNF. Or, avec ses 28 millions d’habitants, notre voisin fait environ 2 fois la population de la Guinée. Mais on veut nous faire croire que notre RGPH-4 coutera 330 milliards GNF. Soit quasiment le même budget pour les deux pays. Mieux, pour organiser le RGPH-5, le Burkina Faso avait, en 2019, mobilisé 17,8 milliards Fcfa, soit 256 milliards GNF. C’est dire que dans un contexte sécuritaire que tout le monde connait, le Burkina a dépensé moins pour recenser ses 20 500 000 habitants. Bref, le budget du retour à l’ordre constitutionnel doit être interrogé. » Conclut Boubacar Sanso Barry sur Ledjely

À la Une également la mort d’un jeune Guinéen à Wanindara fauché par un pick-up des FDS

« Mamoudou BARRY, 22 ans, a été fauché par un véhicule des agents de forces de défense et de sécurité à Wanindara (commune de Ratoma), dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2023. Selon les témoignages, suite à un mouvement spontané qui a éclaté la nuit, les forces de défense et sécurité ont touché mortellement, à travers leur véhicule, ce jeune, informe Guinee360.com. (Lorsque l’armée est venue, ils (Elhadj Mamoudou Barry et ses camarades) ont voulu fuir, c’est en ce moment que le pick-up l’a fauché. Les agents se sont arrêtés. Ensuite, quand ils ont constaté qu’il est mort, ils sont partis) », selon un témoin interrogé par Guinee360.com 

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