À la Une de l’actualité, les FVG à nouveau autour de la table en vue d’un consensus avec le CNRD

« Crise guinéenne : Second face à face décisif entre la junte et les forces vives… » titre Africaguinee.com

« C’est le deuxième round des négociations entre les autorités de Conakry et les forces de vives de Guinée, une entité hétéroclite dont les membres sont opposés à la façon dont la transition est conduite. » pointe le quotidien électronique. « Les points d’achoppement sont nombreux certes, mais avec une dose de volonté dans les deux camps, le miracle n’est pas exclu pour trouver une médiane. » Soupire Africaguinee

Justement « deux premières propositions retenues à l’issue des discussions de ce mardi », nous rapporte Mosaiqueguinee.com « Au sortir de cette concertation, Monseigneur Vincent Koulibaly a fait le compte-rendu aux médias. Le débat a été très enrichissant. Nous avons dans un premier temps recensé des cas urgents auxquels il faut trouver des solutions rapides. Une liste est en train d’être élaborée, qui sera transmise aux chefs religieux et ceux-ci vont transmettre ladite liste au premier ministre pour que ces cas urgents soient pris en considération. En deuxième temps, nous avons cherché à mettre en place un cadre juridique pour que toutes les décisions et dispositions que nous allons prendre puissent être logées dans des lieux précis et qui puissent continuer pour le bonheur de la Guinée. » affirme Mon seigneur Vincent Koulibaly sur Mosaiqueguinee.com

Mort de Mamadou Aliou Barry, la famille charge le CNRD

La rencontre d’aujourd’hui qu’on a évoqué ci-dessus est le fruit du report de la grève avortée ce lundi 20 mars 2023. Cependant, pointe Mediaguinee.com « Dans la nuit du dimanche 19 mars, Mamadou Aliou Barry, étudiant en Droit licence 2 à l’université général Lansana Conté de Sonfonia et unique fils de sa mère qui serait âgé de 22 ans, aurait été tué par balle à Conakry, précisément à Hamdallaye, dans la commune de Ratoma. »

« En larmes, Elhadj Mamoudou Mourcidi Diallo, oncle de la victime et avec qui il vivait a élucidé les circonstances du décès de Mamadou Aliou Barry. » sur Mediaguinee.com « J’ai deux concessions à Conakry, à Sonfonia et à Hamdalaye. Ma maison qui se trouve à Hamdallaye doit être rénovée. Donc, dimanche, j’ai envoyé un maçon pour faire les travaux et j’ai appelé Mamadou Aliou Barry pour lui dire, qu’il y a un maçon qui doit partir à Hamdallaye pour changer les carreaux au niveau de la terrasse.  Lorsque le maçon est parti le trouver là-bas, ils ont travaillé toute la journée. À 22 heures, il a dit à sa tante, qu’il partait chez son ami pour veiller un peu. Aux environs de 23 heures, il était assis avec ses amis devant un étage au bord de la route, des gendarmes sont venus dans un pick-up, ils ont tiré deux fois et c’est de là que Mamadou Aliou Barry a reçu la balle au niveau de la tête. Il est tombé. Après quelques minutes, quand les gendarmes sont partis, ses amis sont venus le prendre pour l’emmener à l’hôpital Jean-Paul 2. Mais, avant d’arriver là-bas, il était déjà mort. »

Dans un communiqué qu’il a publié dans l’après-midi de ce lundi 20 mars, le FNDC se dit choqué et outré. Il condamne énergiquement « ces actes qui constituent des atteintes graves aux droits de l’homme ».

Procès des massacres du 28 septembre, Bah Oury de nouveau à la barre

« Ce 21 mars 2023, l’un des conseils de Dadis, Me Pépé Koulémou, a demandé à Bah Oury, qu’est-ce qu’il en pense, vu qu’Alpha Condé n’était pas à Conakry le jour de la manifestation du 28 septembre 2009. » Sur Guineenews.org

« Dans sa réponse, s’exclame le journal en ligne, Bah Oury affirme que ce sont plutôt les forces vives de Guinée qui avaient été victime d’un complot meurtrier : « le 28 septembre 2009, les forces vives nationales, de ce point de vue, ont été victimes d’un complot meurtrier ».