Si nous étions en 2028, à quoi ressemblerait mon histoire ?

Article : Si nous étions en 2028, à quoi ressemblerait mon histoire ?
Crédit: EEEJ de la Fondation Vallet et Jeune Afrique, en août 2023 à Cotonou, au Bénin
16 avril 2024

Si nous étions en 2028, à quoi ressemblerait mon histoire ?

Correspondant international en Afrique, je parcours le continent africain depuis trois ans pour écrire, montrer et parler des sujets environnementaux, sociaux, politiques, mémoriels, etc. Mon parcours nous plonge dans un roman dont nous ignorons l’aboutissement pour le moment.

Le terrain de reportage, mon sport favori !

Je viens de fêter mes 29 piges, mais ma carrière riche en tant que journaliste correspondant international en Afrique trompe sur mon âge. Amadou Diarouga Balde de mon état civil, suis le correspondant et collaborateur de beaucoup de médias internationaux sur le continent africain.

Décrire mon quotidien est similaire à commenter un marathon continu. L’actualité africaine est mon appétit, la réponse aux médias, mon passe-temps favori et le terrain de reportage, l’activité dont je ne me lasse pas. Journaliste de terrain et adepte du journalisme de solutions, je réalise souvent des portraits de jeunes femmes et hommes africains qui impactent leurs communautés et partage mon expérience avec les jeunes journalistes africains à travers des ateliers.

« Le journalisme est un rêve depuis l’enfance, inculqué par mon papa. »

Aussi loin que je me souvienne, j’avais l’habitude de m’asseoir près de mon daron et d’écouter la radio. Petit, j’ignorais tout de ce qu’était cet appareil : « Le journalisme est un rêve depuis l’enfance que m’a inculqué mon papa. Il n’a pas été alphabétisé, mais c’est quelqu’un qui s’informait beaucoup », révélais-je.

Il me fallait devenir journaliste à tout prix. Ce fut d’abord un rêve d’enfant et ensuite, je me suis donné les moyens pour en faire une réalité. Ce n’est pas évident dans un pays où il n’existe qu’un seul institut public d’enseignement du journalisme. L’homme s’est illustré au lycée avec d’excellentes notes dans les matières littéraires comme le français et l’anglais. La sélection est rude, le nombre de places limité, mais j’ai réussi à faire mon entrée à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication ISIC de Guinée, puis le master à l’Université Lumière Lyon 2 où je suis diplômé aux nouvelles pratiques journalistiques.

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